Exposition permanente

En quête d’une identité

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Établie entre deux montagnes, la ville de Saint-Imier s’est érigée comme une ville plurielle au carrefour entre la Tour Saint-Martin, le parc Chasseral, l’industrie horlogère et l’anarchisme. 

Fondé en 1861, le Musée de Saint-Imier a été le témoin de l’évolution du vallon et du Jura bernois. Au travers de cinq thématiques, l’exposition permanente régionale vous invite à partir sur les traces du saint Imier. Par-delà les siècles, la construction de l’identité imérienne se dévoile.  

Introduction

Musée scolaire devenu institution régionale au début des années 2000, le Musée de Saint-Imier est un exemple typique des premières institutions patrimoniales de Suisse. 

Remonter aux origines du musée, c’est plonger dans l’effervescence intellectuelle de la seconde moitié du XIXe siècle et comprendre comment, dans une petite ville du Jura bernois, des objets hétéroclites ouvraient une fenêtre sur le monde. 


Du mythe à la réalité

Terre hostile, le vallon ne semble avoir été colonisé que tardivement, aux alentours du VIIe siècle de notre ère. Le conditionnel reste aujourd’hui encore de mise puisqu’à défaut de traces archéologiques, l’une des seules sources à notre disposition reste la vitae du saint Imier.


De Chasseral à Mont-Soleil

Au cœur du massif jurassien, le vallon de Saint-Imier s’est développé en s’adaptant aux caractéristiques géologiques de son environnement. Des fossiles aux mammifères et oiseaux peuplant aujourd’hui la région, la faune révèle la richesse naturelle du Jura bernois.


De la main à la machine

Des premiers artisans aux multinationales, l’horlogerie va profondément modifier Saint-Imier et ses environs. Pendant plus de trois siècles, l’urbanisme, la population ainsi que les avancées technologiques évoluent au rythme de cette industrie. 

 

 

Du loisir à la compétition

 À partir du XIXe siècle, le développement de nombreuses sociétés de loisirs enrichit le paysage culturel du Jura bernois. Musiques et sports agrémentent désormais les week-ends et soirées des imériens qui se retrouvent lors de fêtes et concours.

 

De Bakounine à Espace Noir 

Durant la deuxième moitié du XIXe siècle, deux courants de pensée se dessinent: le communisme, emmené par Karl Marx, et le fédéralisme – futur anarchisme –, porté par Mikhaïl Bakounine. Ralliés à ce dernier, les Jurassiens créent la Fédération jurassienne qui devient le centre névralgique de la pensée libertaire et de sa diffusion internationale.